Par la Sudiste,
Pat a vingt ans. Cette jeune habitante d’Edimbourg entame sa
deuxième année sabbatique…et n’a toujours pas la moindre idée de ce qu’elle va
bien pouvoir faire de sa vie. Mais elle est bien décidée à être indépendante.
La voilà donc qui franchit la porte du 44, Scotland Street
et s’installe en coloc au dernier étage de ce petit immeuble aux habitants pour
le moins éclectiques.
Pour commencer, il y a Bruce, le beau-gosse qui pourrait
être le petit ami parfait s’il n’était pas si imbu de sa petite personne et
hautain. Alors que le comportement du jeune homme donne à Pat envie de
l’étrangler à mains nues, il se pourrait que ses hormones, elles, prennent un
tout autre parti.
En face de chez Pat et Bruce, on trouve Domenica, adorable
soixantenaire, ethnologue, brillante, courtoise, bavarde et exotique à souhait.
Une bouffée d’air frais dans l’existence pour le moins morose de Pat.
Et à qui appartient ce saxophone dont Pat distingue
clairement les notes à travers le plancher ? Qui joue donc avec autant de
brio ? Non, Pat ne peut décidément pas croire que ce soit Bertie, petit
garçon de tout juste 5 ans ! Et pourtant ! Poussé par une mère
excessive, convaincue du génie de son fils, Bertie serait-il déjà au bord du
burn-out ? Parce qu’en plus du saxo, Irene s’est mise en tête d’enseigner
à son fils l’italien, la lecture, les maths, le yoga et bien d’autres choses,
lorsque lui-même n’a qu’une envie : jouer au petit train.
C’est tout une
flopée d’autres personnages tous très hauts en couleur que nous rencontrons au
fil des pages : Matthew, le fils à papa bon à rien, niais et très gentil
qui se retrouve bien malgré lui à la tête d’une galerie d’art ; Lou, qui
tient le café du coin et est bien résolue à lire touuuus les livres hérités du
précédent propriétaire des lieux, alors librairie ; et bien d’autres.
Pourquoi le lire, lui, plutôt qu’un autre ?
- Parce qu’on adore toutes les couleurs que nous offrent les différents personnages de ce roman.
- Parce qu’on aime toutes ces petites histoires qui se succèdent, si anodines parfois et pourtant si prenantes.
- Parce qu’on aime détester Bruce et qu’on adore Domenica et son regard éclairé sur tout et tous.
- …
- Pour lire !
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