lundi 27 juillet 2015

30-Day Book Challenge - Jour 5: "Tout ce qui n'est pas donné est perdu!", du Père Ceyrac



Par la Nordiste,

30-Day Book Challenge

Jour 5 : un livre qui vous rend heureux(se)

Année universitaire 2001-2002. Je suis en fac de lettres avec une option « spiritualité » ou un truc comme ça. Je dois faire un exposé, plutôt un mémoire sur un thème. Je choisis le don de soi. Ma Bonne-Maman m’offre plusieurs livres pour m’aider dont « Tout ce qui n’est pas donné est perdu » du Père Ceyrac. A croire qu’il l’a écrit pour moi. Aujourd’hui, mon exemplaire est anoté, stabiloté, usé mais toujours dans ma table de nuit. C’est mon guide au quotidien pour donner et non chercher à recevoir.

Dans ce livre, le Père Ceyrac, jésuite missionnaire en Inde, nous raconte ce qu’il a vécu là-bas, tout ce qu’il a découvert, la pauvreté, la générosité, la misère, la joie, l’amour, l’entraide, l’espoir. Au milieu des Intouchables qui n’ont rien, il a tellement reçu qu’il nous en fait profiter au travers de petites histoires, de prières (entre autres celle de St François), de paraboles indiennes. Avec mes 13 ans de scoutisme, avec mon envie, mon besoin de partager, de faire plaisir aux autres pour être heureuse, ce livre m’a révélé le chemin à suivre. Non je ne suis pas jésuite missionnaire mais je suis résolument et définitivement optimiste et altruiste. Plus que de la religion ou une leçon de morale, c’est avant tout une philosophie pour avoir une belle vie.

L’année dernière, je l’ai offert à ma Jeannette, pas mon exemplaire, mais un nouveau. Elle me connait et sait tout ce que ce livre représente pour moi. Elle qui partait pour deux ans avec Fidesco sait tout autant que moi qu’ « il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir » (Acte des Apôtres – 20 ; 35).

Pourquoi le lire lui plus qu’un autre ?
  • Pour comprendre pourquoi la vie est si belle quand on arrête de regarder son nombril
  • Pour réaliser que la misère matérielle n’est pas la plus dramatique, ils ont rien mais t’offrent tout
  • Pour changer des livres policiers, de science-fiction ou fantastic
  • Pour lire une leçon de vie qui apporte espoir, humanité et joie
  • Pour mieux me comprendre ? ;)
  • Pour lire !


30-Day Book Challenge - Jour 1: "L'île des oubliés", de Victoria Hislop


Par la Nordiste,

30-Day Book Challenge

Jour 1 : Le meilleur livre lu sur l’année écoulée

Pour notre voyage de noces, nous sommes partis en Crète et j’ai eu un coup de foudre pour cette île blanche, bleue, ensoleillée. Aussi, quand j’ai vu la couverture du livre, je l’ai acheté sans lire la 4ème de couverture. Rien que le paysage me plaisait. J’ai bien fait car ...

L’histoire commence par Alexis, une jeune anglaise, qui lors de ses vacances avec son petit ami, décide de faire seule un détour par le village de Plaka où a vécu sa mère jusqu’à sa majorité. En arrivant sur place, elle rencontre quelques vieux ridés du village qui lui offrant le gite et le couvert lui offrent aussi un retour à ses origines. Tout commence à Spinalonga, longue bande de terre en face du village, longue bande de terre qui accueillir les lépreux grecs. Son arrière-grand-mère y aurait vécu et péri. Alexis fait revivre l’histoire de sa famille et des lépreux de Spinalonga. Quels secrets pèsent sur le passé ? Que ou qui vient-elle chercher à Plaka ?

D’un livre acheté sur un coup de tête, il est devenu l’un de mes préférés. J’ai dévoré le livre entier, j’ai vibré, j’ai pleuré, j’ai vécu avec cette famille. Je me suis posée la question « et moi, qu’aurais-je fait dans cette situation ? ». On pourrait croire à un livre de plage ou de gare, il est bien plus, c’est un roman qui vous entraîne au fin fond de la Grèce pour mieux vous connaître.

Pourquoi le lire lui plus qu’un autre ?

  • Pour s’évader de la grisaille pluvieuse normande et partir rêver sous le soleil crétois
  • Pour vivre le quotidien des lépreux
  • Pour plonger au creux d’une famille qui se débat pour continuer à vivre, à aimer malgré les difficultés
  • Pour lire !


vendredi 24 juillet 2015

30-Day Book Challenge - Jour 1: "Will & Will" de John Green et David Levithan



Par la Sudiste,

30-Day Book Challenge

Jour 1 : Le meilleur livre lu sur l’année écoulée

Will & Will, de John Green et David Levithan

Qui n’a pas entendu parler de John Green ? Avec son roman « Nos étoiles contraires », il est devenu un auteur phare du moment, coqueluche des ados et des jeunes adultes, et plus. On m’a beaucoup parlé de « Nos étoiles contraires », en bien, en des termes plus que positifs. Mais, personnellement, je n’ai pas envie de le lire. Je ne doute pas du tout de la qualité du roman en question, simplement le sujet ne me tente pas. Trop sérieux, trop triste…j’évite les livres qui risqueraient de me faire verser ma petite larme.

Cela étant dit, j’ai quand même été bien intriguée par cet auteur et je me suis donc lancée à la conquête d’autres titres de sa plume. Et je suis tombée sur « Will &Will », écrit à quatre mains. Ca a aussi contribué à mon choix, je n’avais encore jamais lu un roman à quatre mains. Merci donc à John Green et David Levithan pour cette belle découverte.

« Will & Will », c’est l’histoire de Will Grayson, jeune adolescent, et de… Will Grayson, jeune adolescent. Non, ce n’est pas ici une vulgaire erreur de copier-coller.

Will Grayson est un adolescent qui a une philosophie de vie bien à lui : pour éviter toute déception, tout problème, la solution c’est de ne pas s’impliquer. Il vaut mieux parler peu, éviter de donner son avis et globalement, éviter de s’attacher aux gens. Parce ce que déroger à ces règles-là, ça ne peut que porter la poisse. Et ça vaut bien sûr, et surtout !, pour les histoires d’amour. Un minimum d’implication = un minimum de problèmes et de désillusions. Ça pourrait être très facile si le meilleur ami (le seul ami) de Will Grayson n’était pas Tiny Cooper. Parce que Tiny est aussi exubérant que Will est discret, aussi gay que Will est hétéro, aussi désireux de briller dans ce monde que Will l’est de rester invisible.

Will Grayson est un adolescent extrêmement mal dans sa peau. Dépressif, il n’attend franchement pas grand-chose de la vie. Sa seule source de joie, ce sont ses conversations virtuelles avec son petit ami virtuel. Mais lorsque l’unique chose qui lui permettait d’enchaîner les jours les après les autres disparaît brutalement de sa vie, on a peur pour lui.

Quand ces deux Will se rencontrent, quand Will Grayson 2 rencontre le Tiny Cooper de Will Grayson 1, les choses s’agitent, se bousculent et brinqueballent nos Will Grayson dans tous les sens. C’est beau à lire et ça fait chaud au cœur. Et moi, personnellement, j’en aurais voulu plus.

Pourquoi le lire, lui, plus qu’un autre ?

  • Parce que c’est un beau roman, qui parle d’amour, d’homosexualité, de maux adolescents, de colère, de tristesse, de différences que l’on ne sait comment assumer, de sentiments que l’on ne sait comment gérer, de se faire une place dans le monde sans sacrifier la personne que nous sommes, de savoir qui nous sommes, ce qui compte, ce qui vaut la peine, qui vaut la peine, et la peine de quoi.
  • Parce qu’on aime Tiny Cooper
  • Parce qu’on a envie de voir Will 1 tomber amoureux
  • Parce qu’on a envie de protéger Will 2
  • Pour lire!


lundi 23 février 2015

"Harry Potter" de J.K. Rowling



Par la Sudiste,

Qui n’a jamais entendu parler d’Harry Potter? Personne, voilà ! On peut aimer, on peut détester, mais on ne peut pas ignorer.

Avant d’être une série de films (certains bons, d’autres moins), Harry Potter, c’est une saga de littérature « jeunesse ». Je mets jeunesse entre guillemets car bien qu’enfantin au début, l’histoire se fait de plus en plus sombre et sérieuse, au fur et à mesure que les protagonistes, et les lecteurs, grandissent.

Bon, je sais que tout le monde connait, mais voici un petit rappel de la base :

Harry Potter, jeune orphelin britannique, vit chez son oncle, sa tante et leur abominable fils Dudley. Les Dursley ont « hérité » d’Harry, alors nourrisson, à la mort brutale de ses parents, onze ans plus tôt. Jamais accepté dans cette famille, Harry vit dans un placard sous l’escalier, porte les vieux vêtements de son cousin et fait également office de Cendrillon des temps modernes. Et rien ne rend son oncle plus furieux que lorsqu’il provoque, bien malgré lui, des incidents pour le moins étranges.
Mais le jour de son 11e anniversaire, toute la vie de Harry bascule. Un bien étrange courrier lui est adressé. Il est admis à Poudlard, l’école de sorcellerie du Royaume-Uni. Car oui, Harry est un sorcier ! Et voilà qu’il plonge dans un monde magique, peuplé de créatures surnaturelles, de confiseries aux pouvoirs hilarants, de baguettes magiques, de balais volants…

Alors qu’il s’adapte à une toute nouvelle existence en compagnie de ses nouveaux meilleurs amis, Ron et Hermione, Harry est bien vite confronté à la sombre réalité de son passé et contraint d’affronté celui qui a assassiné ses parents, celui dont on n’ose prononcer le nom et dont la simple évocation fait trembler les sorciers du monde entier…Lord Voldemort.

Cette saga se compose de sept romans, correspondant chacun à une année à Poudlard :
- Harry Potter à l’école des sorciers
- Harry Potter et la chambre des secrets
- Harry Potter et le prisonnier d’Azkaban
- Harry Potter et la coupe de feu
- Harry Potter et l’ordre du Phoenix
- Harry Potter et le prince de sang mêlé
- Harry Potter et les reliques de la mort

J’ai adoré Harry Potter, dès la première lecture. Je me souviens qu’à l’époque, j’en avais tellement entendu parler que je n’avais pas eu envie de le lire (oui, je suis comme ça). Mais un jour, en vacances chez une tante, je commençais à m’ennuyer ferme. J’ai fait un petit tour par la bibliothèque de ma cousine et…je suis tombée sur les 2 premiers tomes de la saga de J.K. Rowling. Après ça, je suis devenue une grande fan, tellement fan que j’ai dévoré les derniers tomes en anglais, après avoir couru à la Fnac le jour même de leur sortie.

Harry Potter, ça vous plonge dans un univers tellement merveilleux que revenir à la réalité vous fait presque mal. Harry Potter, c’est exaltant, c’est drôle, c’est haletant, et surtout, ça entretient notre imaginaire de la plus belle des façons. Le nez dans ce livre, je suis une enfant, une enfant qui ne rêve pas simplement de magie, mais une enfant qui y croit dur comme fer.

Pourquoi les lire, eux, plus que d’autres ?
  • Parce que c’est…magique ! Il n’y a pas d’autres mots
  • Parce qu’on adore Hermione et ses cheveux fous et la longue barbe et les yeux rieurs de Dumbledore
  • Pour son univers merveilleux qui nous fait rêver de la première à la dernière phrase
  • Pour sa façon de faire (re)naître une part d’enfance en chacun de nous
  • Pour tous les noms loufoques et qui nous transportent dans un monde hors du commun
  • Pour lire !

"After" d’Anna Todd



Par la Sudiste,

J’avoue qu’après mon expérience extrêmement décevante avec les fan-fictions, tendance érotique, devenues romans (oui, je pense à « 50 nuances… » dont  je vous ai parlé ici), j’étais carrément rebutée par ce que les éditeurs appellent aujourd’hui le « new romance ».

Mais, alors qu’un jour je regardais BFM Tv, je tombe sur un petit reportage sur la nouvelle sensation du moment : Anna Todd, jeune américaine, auteure d’une fan-fiction à succès, éditée sous le titre « After ». On compare son roman à « 50 nuances » pour le côté érotico-littéraire, mais, allez savoir pourquoi, cette fille-là, blondinette et souriante, me plaît bien.

Je laisse passer quelques jours, puis je file sur Amazon lire le résumé de ce livre-là… Bon, soyons honnête, la couverture, un peu trop racoleuse à mon goût ne m’attire pas franchement. L’histoire a l’air relativement bateau, mais certains commentaires me parlent. « Bon, allez, je plonge, je n’ai pas grand-chose à perdre. »

Et grand bien m’en a pris !

J’ai plongé tête la première dans l’histoire de Theresa – Tessa –, jeune fille de 19 ans qui débarque à l’université, affublée d’une mère hyper-directive, d’un petit ami lisse et sage et de belles certitudes sur son avenir. Tessa, hyper coincée, sage et innocente, se trouve bien obligée de partager une chambre avec Steph, cheveux rouges, tatouages et piercings tous azimuts. Et c’est ainsi un tout nouveau monde qui s’ouvre à elle, dans lequel elle n’entre pas sans réticence. Surtout lorsqu’elle croise la route d’Hardin, certainement le mec le plus grossier et le plus détestable qu’elle n’ait jamais croisé. Il jure comme il respire, il est particulièrement provocateur avec une tendance à l’agressivité et tout le monde semble le craindre. Rien ne pourrait laisser imaginer une quelconque attirance entre eux, et pourtant, chacun semble bien être le meilleur mais aussi le pire que l’autre pouvait espérer… Lequel se brûlera le premier ?

J’ai dévoré les deux premiers tomes en tout juste deux ou trois jours. Oui, j’ose l’admettre, ça faisait bien longtemps que je ne m’étais pas laisser happer aussi intensément par un livre, au point de presque faire une nuit blanche pour ne pas le lâcher. Non, d’accord, ce n’est pas de la super grande littérature. Mais finalement, on s’en fiche. Anna Todd réussit à nous emmener au bout de 600 pages en une respiration. Son style est fluide, pas cucul, très dynamique, et j’apprécie beaucoup.

Pourquoi le lire, lui, plutôt qu’un autre
  • Pour la sexitude qui émane d’Hardin, et nous permet d’assouvir le fantasme du bad boy
  • Pour les engueulades ! J’admets, j’adore les bonnes disputes de couple, les réparties cinglantes, et là, ça fuse dans tous les sens
  • Pour les scènes coquines aussi, je ne vous cache rien, parce qu’elles sont, pour moi, bien plus réalistes et bien mieux écrites que dans « 50 nuances »
  • Pour voir Tessa évoluer, s’affirmer, se lâcher
  • Pour se rendre compte au bout d’une scène qu’on a le visage crispé, les yeux écarquillés et le cœur qui palpite
  • Pour lire !