lundi 23 février 2015

"After" d’Anna Todd



Par la Sudiste,

J’avoue qu’après mon expérience extrêmement décevante avec les fan-fictions, tendance érotique, devenues romans (oui, je pense à « 50 nuances… » dont  je vous ai parlé ici), j’étais carrément rebutée par ce que les éditeurs appellent aujourd’hui le « new romance ».

Mais, alors qu’un jour je regardais BFM Tv, je tombe sur un petit reportage sur la nouvelle sensation du moment : Anna Todd, jeune américaine, auteure d’une fan-fiction à succès, éditée sous le titre « After ». On compare son roman à « 50 nuances » pour le côté érotico-littéraire, mais, allez savoir pourquoi, cette fille-là, blondinette et souriante, me plaît bien.

Je laisse passer quelques jours, puis je file sur Amazon lire le résumé de ce livre-là… Bon, soyons honnête, la couverture, un peu trop racoleuse à mon goût ne m’attire pas franchement. L’histoire a l’air relativement bateau, mais certains commentaires me parlent. « Bon, allez, je plonge, je n’ai pas grand-chose à perdre. »

Et grand bien m’en a pris !

J’ai plongé tête la première dans l’histoire de Theresa – Tessa –, jeune fille de 19 ans qui débarque à l’université, affublée d’une mère hyper-directive, d’un petit ami lisse et sage et de belles certitudes sur son avenir. Tessa, hyper coincée, sage et innocente, se trouve bien obligée de partager une chambre avec Steph, cheveux rouges, tatouages et piercings tous azimuts. Et c’est ainsi un tout nouveau monde qui s’ouvre à elle, dans lequel elle n’entre pas sans réticence. Surtout lorsqu’elle croise la route d’Hardin, certainement le mec le plus grossier et le plus détestable qu’elle n’ait jamais croisé. Il jure comme il respire, il est particulièrement provocateur avec une tendance à l’agressivité et tout le monde semble le craindre. Rien ne pourrait laisser imaginer une quelconque attirance entre eux, et pourtant, chacun semble bien être le meilleur mais aussi le pire que l’autre pouvait espérer… Lequel se brûlera le premier ?

J’ai dévoré les deux premiers tomes en tout juste deux ou trois jours. Oui, j’ose l’admettre, ça faisait bien longtemps que je ne m’étais pas laisser happer aussi intensément par un livre, au point de presque faire une nuit blanche pour ne pas le lâcher. Non, d’accord, ce n’est pas de la super grande littérature. Mais finalement, on s’en fiche. Anna Todd réussit à nous emmener au bout de 600 pages en une respiration. Son style est fluide, pas cucul, très dynamique, et j’apprécie beaucoup.

Pourquoi le lire, lui, plutôt qu’un autre
  • Pour la sexitude qui émane d’Hardin, et nous permet d’assouvir le fantasme du bad boy
  • Pour les engueulades ! J’admets, j’adore les bonnes disputes de couple, les réparties cinglantes, et là, ça fuse dans tous les sens
  • Pour les scènes coquines aussi, je ne vous cache rien, parce qu’elles sont, pour moi, bien plus réalistes et bien mieux écrites que dans « 50 nuances »
  • Pour voir Tessa évoluer, s’affirmer, se lâcher
  • Pour se rendre compte au bout d’une scène qu’on a le visage crispé, les yeux écarquillés et le cœur qui palpite
  • Pour lire !

2 commentaires:

  1. Je suis comme toi je redoute un peu de me replonger dans se genre après 50 shades mais tu m'a convaincue alors je vais l'acheter et je verrai bien =)

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    1. J'espère que ça te plaira. Je dois dire que j'ai beaucoup aimé le tome 2 également, mais j'ai été déçue par les tomes 3 et 4 qui tournent en rond et traînent en longueur selon moi. Cela dit, j'avais quand même très envie de finir cette saga, je trouvais bête de ne pas aller au bout une fois arrivée au tome 4. Et j'ai bien fait, le dernier volume rattrape totalement le tout!

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