Par la Sudiste,
Comme moi, vous n'avez pas pu y échapper, c'était LE phénomène littéraire de l'année. Les femmes en raffolent (enfin beaucoup d'entre elles), elles se l'arrachent et là tout de suite, elles attendent le 15 février pour la première adaptation au ciné. Je parle bien entendu de « 50 nuances de Grey » de E.L. James.
J'ai longuement hésité avant d'en faire l'acquisition. On ne cessait de m'en parler. Je l'ai trouvé dans un hypermarché, j'en ai lu une page au hasard, je l'ai reposé. On n'a toujours pas cessé de m'en parler, tout le monde semblait trouver ce bouquin génial. Bon, je ne voulais pas mourir idiote, j'ai franchi le pas. J'aurais mieux fait de m'abstenir.
L'histoire est plutôt basique. Ana Steele, jeune étudiante très bientôt diplômée, fait une interview d'un super-méga-business-man-milliardiaire-trentenaire-sexy pour le journal de sa fac. Elle est super intimidée, il est super intimidant... Bref, ils entament une liaison, mais attention, pas n'importe laquelle parce que le super sexy Christian Grey est carrément SM.
Et...il n'y a guère plus à en dire. Le beau ténébreux impénétrable finit par tomber amoureux de l'innocente jeune fille et blablabla.
Pourquoi ne pas le lire, lui, plus qu'aucun autre ?
- Parce que ok, ça frétille de la culotte, mais ça nous laisse avec un électroencéphalogramme aussi plat que Jane Birkin
- Parce que question champ lexical, la collection de l'Ecole des Loisirs n'a rien à lui envier
- Parce que les personnages sont aussi profonds qu'un bocal à poissons rouges et que la stupidité d'Ana atteint des sommets enneigés
- Parce que, soyons honnête, le style littéraire serait carrément mauvais s'il n'était pas plutôt inexistant
Amis amateurs de littérature, passez votre chemin sans vous retourner !
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