mardi 2 septembre 2014

"Le journal de Bridget Jones" d'Helen Fielding




Par la Sudiste,


Je pense que je ne dois la présenter à personne. Bridget Jones, égérie des femmes indépendantes des années 90 est plus que célèbre. Que vous n'ayez pas lu son (ses) histoire, que vous n'ayez pas vu ses déboires sur grand (ou petit) écran, son nom ne vous est pas inconnu.


Reste à vous convaincre, vous, que le roman d'Helen Fielding vaut bien mieux que son adaptation cinématographique (bien que je n'ai rien contre Renée Zellweger et que je fonde littéralement devant Colin Firth).


Le film, très américain, nous présente une Bridget relativement plus édulcorée et « gentillette » que le personnage du roman.


Chez Helen Fielding, Bridget Jones et ses copines, fument comme des pompiers, lèvent le coude plus souvent que de raison et surtout, surtout, jurent comme des charretiers. Et c'est bien pour ça qu'on les aime ! Névrosée au possible, Bridget est en guerre permanente contre son corps, contre ses mauvaises habitudes, et c'est épaulée par sa super bande de « célibattantes » qu'elle tente tant bien que mal de naviguer dans un monde où les « enfoirés affectifs » sont omniprésents et où sa mère et ses amis, très anglais BCBG, tentent de la caser dans divers « Dinde au curry », « Fête catins et pasteurs » et autres sauteries...
De bonnes résolutions en mésaventures, de goinfrage devant la télé en fricotage sur le canapé, elle nous fait rire et on l'adore.


Pourquoi le lire, lui, plus qu'un autre ?

  • Parce qu'on aimerait que Bridget soit notre meilleure amie
  • Parce qu'on craaaaaaaaque pour cette canaille de Daniel Cleaver et que Mark Darcy nous rend toute chose
  • Parce qu'on aime le franc parler de Bridget et toutes ses expressions inventées qui hantent aujourd'hui notre (le mien en tout cas) quotidien
  • Parce qu'on se retrouve en elle et qu'on a un ennemi commun : notre balance !
  • Parce qu'elle nous fait toujours rire, presque 20 ans après (18 pour être exacte. Euh...18?!?!?!)
  • Pour ce genre de phrases : « Tout le monde sait qu'au-delà de 30 ans les bons plans se font plus rares qu'à 22 et que si l'on voulait répondre franchement (à la question : « Comment vont tes amours ») il faudrait dire : « En fait, hier soir, mon amant, un homme marié, avait mis un porte-jarretelles et un ravissant bustier en angora, il m'a annoncé qu'il était homosexuel/obsédé sexuel/toxicomane/allergique à l'engagement, et il m'a tabassé avec le godemiché », plutôt que « Très bien, merci . » »
  • Pour lire !  

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