mercredi 24 septembre 2014

"Jane Eyre" de Charlotte Brontë




Par la Sudiste,

Comme une bonne centaine de millions de personnes à travers le monde, j’ai lu Twilight. Et comme une majorité de ces lecteurs, j’ai rebondi en lisant « Les Hauts de Hurlevent » d’Emily Brontë. Et j’en suis venue à sa sœur, Charlotte Brontë et son roman phare « Jane Eyre ». Comme une majorité de cette majorité de lecteurs ? Ca, je ne sais pas, mais je l’imagine aisément. Je l’imagine aisément, parce que lorsque l’on pénètre l’univers des sœurs Brontë (je me réserve Anne pour très bientôt), on ne veut pas en sortir, et on en veut toujours et encore plus.

Jusque là, Charlotte est ma préférée. J’ai adoré Jane Eyre, cette petite orpheline recueillie par une tante à qui on n’a pas laissé le choix et qui s’en serait bien volontiers passé. Jane est ainsi élevée avec ses cousins mais a toujours été considérée comme un être inférieur. Souffre-douleurs de ces affreux petits bourgeois (tante comprise), la petite Jane finit par craquer à l’âge de 10 ans après qu’une punition lui ait valu une syncope, se rebellant ouvertement contre sa tutrice. Et la voilà partie pour un pensionnat de jeunes filles : Lowood. Là-bas, elle se fait une amie et se prend d’affection pour la bienveillante Miss Temple, supérieure du pensionnat, qui le lui rend bien. La vie du pensionnat évolue, les conditions s’améliorent considérablement après une affreuse épidémie de tuberculose et Jane reçoit une très bonne éducation. Elle fera à Lowood ses premiers pas d’enseignante.

Mais, elle désire prendre son envol. La voilà donc qui se retrouve au service de M. Rochester, dont la laideur et le caractère taciturne le rend franchement inquiétant (je pense que j’aurais facilement été terrifiée face à un tel bonhomme), devenant la gouvernante de la petite Adèle. Peu à peu, elle apprend à connaître son maître dont elle finit par tomber follement amoureuse. Mais plusieurs obstacles se dressent entre eux. D’abord, la grande différence de classe sociale entre eux mais surtout les terribles secrets dissimulés dans le manoir de Thornfield.

Pour la suite, je vous laisserai le soin de la découvrir par vous-même.

Pourquoi le lire, lui, plus qu’un autre ?
  • Pour l’ambiance qui se dégage du roman : en quelques pages, on se trouve plongé dans une campagne anglaise, froide, sombre et venteuse. A lire l’hiver, avec un plaid, un feu de cheminée et un chocolat chaud.
  • Pour le style hypnotique de Charlotte Brontë
  • Pour le caractère fier et très digne de Jane
  • Parce que c’est un magnifique roman, une magnifique histoire d’amour, magnifiquement bien écrite
  • Pour lire

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire