Par la Sudiste,
Comme une bonne centaine de millions de personnes à travers
le monde, j’ai lu Twilight. Et comme une majorité de ces lecteurs, j’ai rebondi
en lisant « Les Hauts de Hurlevent » d’Emily Brontë. Et j’en suis
venue à sa sœur, Charlotte Brontë et son roman phare « Jane Eyre ».
Comme une majorité de cette majorité de lecteurs ? Ca, je ne sais pas,
mais je l’imagine aisément. Je l’imagine aisément, parce que lorsque l’on
pénètre l’univers des sœurs Brontë (je me réserve Anne pour très bientôt), on
ne veut pas en sortir, et on en veut toujours et encore plus.
Jusque là, Charlotte est ma préférée. J’ai adoré Jane Eyre,
cette petite orpheline recueillie par une tante à qui on n’a pas laissé le
choix et qui s’en serait bien volontiers passé. Jane est ainsi élevée avec ses
cousins mais a toujours été considérée comme un être inférieur.
Souffre-douleurs de ces affreux petits bourgeois (tante comprise), la petite
Jane finit par craquer à l’âge de 10 ans après qu’une punition lui ait valu une
syncope, se rebellant ouvertement contre sa tutrice. Et la voilà partie pour un
pensionnat de jeunes filles : Lowood. Là-bas, elle se fait une amie et se
prend d’affection pour la bienveillante Miss Temple, supérieure du pensionnat,
qui le lui rend bien. La vie du pensionnat évolue, les conditions s’améliorent
considérablement après une affreuse épidémie de tuberculose et Jane reçoit une
très bonne éducation. Elle fera à Lowood ses premiers pas d’enseignante.
Mais, elle désire prendre son envol. La voilà donc qui se
retrouve au service de M. Rochester, dont la laideur et le caractère taciturne
le rend franchement inquiétant (je pense que j’aurais facilement été terrifiée
face à un tel bonhomme), devenant la gouvernante de la petite Adèle. Peu à peu,
elle apprend à connaître son maître dont elle finit par tomber follement
amoureuse. Mais plusieurs obstacles se dressent entre eux. D’abord, la grande
différence de classe sociale entre eux mais surtout les terribles secrets
dissimulés dans le manoir de Thornfield.
Pour la suite, je vous laisserai le soin de la découvrir par
vous-même.
Pourquoi le lire, lui, plus qu’un autre ?
- Pour l’ambiance qui se dégage du roman : en quelques pages, on se trouve plongé dans une campagne anglaise, froide, sombre et venteuse. A lire l’hiver, avec un plaid, un feu de cheminée et un chocolat chaud.
- Pour le style hypnotique de Charlotte Brontë
- Pour le caractère fier et très digne de Jane
- Parce que c’est un magnifique roman, une magnifique histoire d’amour, magnifiquement bien écrite
- …
- Pour lire
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